Cliph De Lueco

Pérégrinations textuellement spirituelles (et affiliés)

Nom :
Lieu : Bayonne, Pyrénés Atlantiques, France

La vie de mascotte n'est pas tous les jours facile. Alors imaginez quand on est la mascotte de l'Aviron Bayonnais... Ici je vous dirai tout de l'enfer que je vis depuis 2004 sur les berges de la Nive et de l'Adour. Mon adresse mail : laviedissoluedepottoka@hotmail.fr

mardi, juin 13, 2006

J'ai gratté une couche de merde, et je n'y ai vu que du feu.

BO de la note : Heart shaped box - Nirvana

Grattée, grattée, encore, toujours cette couche de merde. Où se vautre l'excellence.

Restées, restées, les paroles-en-l'air de l'autre montagne à forme humaine.
Et ici grossit, s'amplifie, explose par félicité une saloperie de sentiment qui se mèle à une misère d'ambiance.

J'ai gratté cette couche de merde, jusqu'à m'asphyxier d'odeurs indélicates. Et ce faisant, je me renseignais à travers esprit. "Qui étais-tu, cher et tendre. Que voulais-tu et qu'aurais-tu dis, si nos rôles eussent été inversés ?"

Va voir dans mon cul si ma tête est malade. Je n'étais rien, et n'ai jamais voulu l'être.

J'ai gratté cette couche de merde. Je n'y ai vu que du feu. Et depuis je n'arrête pas de brûler.

I wish I could eat your cancer when you turn back

mercredi, octobre 12, 2005

Sale con

BO de cette note : Horrible Day - Frank Black

Philippe Tesson est un sale con.

Les instituts de sondage est un sale con.

Un ignorant est un sale con. Comme l'érudit. Sale con.

Est-ce que j'ai une tête d'érudit ?
Non j'ai une tête de sale con.

Je veux que vous me voyez décliner sous vos coups retenus démocratiquement. C'est ma force : regarder vos exultations mourir sous une soleil narquois

Sale con. Ce monde. Un sale con.

"Well I took a little something to make my worries go away I laid down with a movie and I started to feel OK But I heard the doorbell ringing and I opened up to see My worries they were waiting there for me"

lundi, octobre 10, 2005

Des baffes

BO de cette note : Lounge Act - Nirvana

Claude Imbert mérite des baffes. Alain Duhamel aussi. Et Yvan Roufiol. Et l'autre imbécile Henri-Lévy... Aussi. Frédéric Beigbeder n'existe pas... Du moins il ne devrait pas.

Jacques Julliard est une sous-merde. Attali un excrément en décomposition.

Un nom est une prison

Violent ? Qui ?

Quoi ?

Mais Roisin Murphy a la classe. C'est toujours ça...

  "Don't tell me what I wanna hear
Afraid of never knowing fear
Experience anything you need
I'll keep fighting jealousy
Until it's fucking gone"

lundi, août 29, 2005

La ville est lasse et la vie, hélas…

Bande originale de ce post : Pour whiskey in your shoes – Frank Black and the Catholics


La ville est détestable. Bubon purulent de civilisations castratrices et agonisantes, elle ne fait qu’agrémenter la décadence d’un peu de mythologie rock’n’roll et/ou mystique. Pléonasme ? Absolument pas ! (Quoique, sans doute. A vrai dire. Ce qui nous éloigne peut être de la vérité.)

Que serions-nous sous la lune sans ces fantastiques nouveaux chevaliers de fer ? Une diligence n’est-elle pas moins chaotique, voire plus confortable qu’une rame de métro sanguinolente ?

La ville pue le tabac, empeste l’alcool et se ressent jusque dans mes intestins. C’est une sensation que je ne supporte pas. Un genre de gueule de bois au rabais. Une victime d’un trop-plein de mauvaise bière assaisonnée d’une rasade de rhum infâme.

Un rhum peut-il être infâme ? C’est la seule question à se poser lorsqu’il s’agit de critiquer sans vergogne la vie citadine haïssable de par son existence même. Un rhum ne peut indécemment pas être infâme. Surtout à la tombée de la nuit.

Lorsque la lune, lustre de l’aube et de l’occulte, poursuit son vol vers de vertes oraisons. La ville ne dort plus, de nos jours. La ville n’est plus source, mais ressources.

Lorsque le poète se dit en lui-même « Ma vie de poète ne me suffit plus », et qu’il lance ensuite à haute voix « Ma vie de poète est sans doute suffisante », il est temps de raser ces immeubles bleus et d’y mettre à la place un immense ciel gris.

“Hey there bartender - Can I owe you the cash? - ‘Cause the end of the world - Well it came in a flash - And I know that tomorrow - I’ll have some new excuse - To cry tears for my water - And pour whiskey in my shoes”

jeudi, août 25, 2005

Je veux de l'ultralibéralisme sur mon balcon

Bande originale de ce post : Bouquet de Nerfs - Noir Désir

Soyons sérieux pendant vingt-huit secondes. Mon balcon est peuplé de fleurs luxuriantes. A vrai dire il est peuplé d'un pauvre buisson déshydraté. L'état indécent de celui-ci est la conséquence de mon attitude punissable à son encontre. Car, honnêtement, il ne peut pas s'abreuver seul et il a besoin de mon aide.

Les raisons de ma décision de le laisser s'effondrer sont multiple : fatigue, haine envers son état végétatif, finances restraintes, faim, alcool etc

D'une manière végétale, on peut dire que je représente le peuple en rebellion contre les gourous de l'ultralibéralisme qui les laissent crever, eux et leurs fumisteries et autres bonnes idées, de leur belle mort. Ce système dans sa globalité, c'est mon arbrisseau aux branches ballantes.
Et là intervient un jardinier quelconque, qui symboliquement représente un commentateur quelconque de l'ultralibéralisme. Il est tout comme le jardinier, une conséquence de l'existence même de mon arbre (lui-même présent sur mon balcon par choix. Le mien en l'occurence) Mon jardinier, en bon serviteur de ce pourquoi il existe, est déjà et présupposément prêt à me conseiller de transformer mon balcon en mini forêt tropicale. Ainsi en est-il de mon commentateur ultralibéral (qui, au passage, existe pour et par ce qu'il commente; ce qui n'appelle peut-être pas à une franche objectivité) : "Vous avez une libéralinite ? Vous avez décidé de ne plus m'écoutez ? Alors écoutez-moi : je vais vous prescrire de l'ultralibéralisme jusqu'à nausée."

Je veux de l'ultralibéralisme sur mon balcon.

En fin de compte, nous pouvons sincèrement communiquer à ceux pourquoi notre communication a pu voir le jour, que je suis imbécile car je ne comprends pas grand-chose à l'économie.
C'est une guerre sainte, sans aucun doute, que nous ont lançés des gourous non déclarés.

"S'il arrive qu'un anglais - Vienne me visiter - Dans la métempsychose - Je saurai recevoir je peux lui en faire voir de la sérénité - Et même lui laisser un certain goût de fer - Et ce bouquet de nerfs"

Redéfinissons le socialisme.

Bande originale de ce post : Cocaine Socialism - Pulp

Pour cela , il faut d’abord définir, si nous le pouvons, le socialisme. Pour être honnête je ne connais rien au socialisme. Mis à part les quelques mots lus à travers les cendres de mes manuels scolaires et une apologie sincère d’un socialiste imbécile, je ne sais même pas la définition de « socialisme ».

L'introduction est donc obsolète. Le socialisme tel qu'il a pu être défini avant cette note est donc inutile et il est impensable de s'en préoccuper.

Cette note introductive à nos déambulations spirituelles dans l'archipel politique à la dérive est donc un tentative avortée de définir le poético-socialisme cher aux prochaines générations dévastées par les conséquences de nos causes stupides.

A la joie de revoir et de poursuivre de tels agissements...

"Yeah, you can be just what you want to be - Just as long as you don't try to compete with me - And we've waited such a long time - For the chance to help our own kind"

Une explosion de sentiments

Bande originale de cette note : Hey, man (now you're really living) - Eels
Une explosion de sentiments m' a submergé durant une faction de secondes. Je ne saurais pas définir lesquels, mais il est certain que leur présence fut insupportable à ma mysanthropie galopante
Comprenons-nous bien : je ne souhaite pas vous aimer. C'est même la dernière chose que je vous souhaite ! Maintenant que ces bases sont posées, l'explosion de sentiments décrites (succinctement) auparavent, mérite d'être posée en ces termes : suis-je la victime d'un esprit malade et décadent qui se trouverait être le mien ?

Car, selon les propriétés de la physique actuellement admises et en l'état actuel philosophique dans lequel s'embourbe ce monde, il n'ya aucune autre explication à une telle explosion de sentiments. Explosion qui a conduit à la décadence ponctuelle de mon corps, et même de mon esprit, alors que celui-ci est à l'origine de celle-ci.

Donc l'esprit est décadent et suicidaire. Il est donc en accord parfait avec un coprs en état avancé de décomposition pre-mortem.

Je suis donc un imbécile, et l'amour est une supercherie.

"now you're really living what this life is all about"

Actuellement, je fume une cigarette et je bois une bière devant ma douce télévision

Bande originale de cette note : Matinée Idol - Rufus Wainwright

Actuellement, je fume une cigarette et je bois une bière devant ma douce télévision. J'enchainerai sans doute un peu plus tard avec un irish coffee, ou un rhum, peut-être même un verre de vin. Probablement un autre cigarette.
Et je serai tout aussi heureux que maintenant.

Exquise douleur et splendide félicité que de n'avoir qu'à s'en foutre du monde derrière la fenêtre de notre lieu de sommeil. Exquise douleur et splendide félicité d'avoir accès à ce lieu de sommeil tout en pouvant renier un dieu quelconque ainsi que ce monde au-dehors, par la fenêtre où gisent nos lits. Ce monde potentiellement créé par cette dieu, probablement dans l'intention que je puisse le renier. Probable excuse d'une révolution apocalyptique et ignorante des bienfaits de... De quoi ?

Tiens, j'ai préféré me ressourcer une fois encore d'une bière froide sauvée des méfaits de mon réfrigérateur.

Je veux créer mon commerce et vendre à des imbéciles des imbécillités. Mais, non...
Je crache cette fumée de cigarette par cette fenêtre; bien sûr, cette bière me rapproche des toilettes. Encore une fois, chaque jour, à chaque occasion de m'intelligencer.

Je veux des néologismes dans l'esprit de chacune de mes secondes.


A la fenêtre, des lumière clignotantes éclairent d'autres fenêtres et d'autres balcons. Tiens, il y a un autre immeuble en face. Nous sommes peut-être une partie d'une exceptionnelle exposition d'un musée imprécis.

Mais je me fais confus et il se fait tard. L'envie me prend de dormir dans ce merveilleux lieu de sommeil. Je n'ai pas assez bu... Et ma cigarette s'est consumée dans ce cendrier pathétique...

"way from the maze - Away for to sit at the table - Above Babel, far from this world - While standing on the boulevard"

Welcome Home, You Yuppies (plus ou moins)

Je reviens de loin, paraît-il. Je suis le chantre d'une révolution abusivement incontournable et à sens unique. Révolution technologiquo-commercio-philosopho-culturelle (j'exagère à peine). Et j'ai désagréablement laisser passer ma Chance d'être l'acteur de cette Zerolution. Les prémisces de celles-ci ne me sont pas apparus dans leur grandiloquence sublime, ni même dans leurs médiocrités vulgaires.

Oh thank God, I forgot you were here.

Donc nous voilà, prêts à révolutionner ce monde qui nous a révolutionné la tête dès l'aube. Nous voici dans notre superbe, et n'hésitons surtout pas à devenir poético-politique.

J'éspère que vous ferez bon voyages, que nous feront beaucoup de fautes de goût et d'orthographe, et qu'à la fin, nous serons heureux. Mais ne soyons pas trop pessimistes. Il nous reste encore une révolution à vivre...

Il nous reste encore une Zérolution à vivre.

Soyons politico-poétiques, mes chers, tendres et compassionnels amis potentiels...